S’il te plait Papa,
Dessine-moi une foret vierge
Que l'Homme n'aurait pas souille
Dessine-moi un sourire
Que l'Homme n'aurait pas fait pleurer
Dessine-moi l'ephemère
Que l'Homme aurait rendu centenaire
Et enfin, dessine-moi l'avenir
Pour que j'evite le pire
Oh ! Ma progeniture
Toi qui tutoies l’oree de notre futur
J'ai la cle
Universelle
L'epanouissement de ton potentiel
Oh! Miracle !
Viens t'abreuver de l'Oracle
Trouver reponse à tes maux
Oh ! Petite creature
Imprègne-toi de ma culture
Mon passe
Et mes pensees
Pourront à eux seuls t'accompagner
Dans la lumière
De mon regard à ciel ouvert
Tu y trouveras ton credo
Laissez-moi me presenter..., je suis votre heros.
J'ai obtenu ma licence d'enseignement superieur à l'Universite des Assembleurs de Nuees...
Avec mention, s'il vous plait !
Deux ans plus tard, j'ai haut la main decroche mon master en meditation contemplative qui m'a permis de faire une entree remarquee dans la caste des songes creux d'où je suis sorti avec mon doctorat lunaire en poche...
Eleve au rang de grand speculateur chimerique...
Ne suis-je pas l'homme de la situation dans toute sa splendeur poetique... romantique
Je repeindrai le tableau...
D'evidence, le monde danse
En vase clos
J'ai l'antidote
La panacee
J'ai le remède
La volonte
Venez à moi
Laissez-vous guider
Mon contrepoison
Va vous enivrer.
La la la... La la la... La la la...
Mais vous etes si peu
A delaisser le tombeau
Alors que nous sommes en sorte
L’aube du renouveau
Et moi qui vous offre
Ce qu'il y a de plus beau
Pourquoi etes-vous frileux
A venir voguer sur mes flots ?
Au gre de ma beatitude
Je me noie dans un desert d'amertume
Egare
Dans les entrailles
De mon vaisseau epouvantail
Oh ! Mirage
Viens donc me delivrer de la cage
Donner sens à mes propos
Les vents me soufflent la reponse
Devrais-je m’obstiner à fixer le neant
Ou accoster
Dans un port
Y retrouver l’ombre de ce que j'ignore
Oh ! Dis-moi
Si les yeux clos, je vais trouver la voie
Toucher du doigt l'Eldorado
Eclairez-moi
o vous, mes voix !
Certitude voilee
Songe abuse.
Hey l’ami !
Oui, toi !
N’aies pas peur.
Enfin, facon de parler.
Vois-tu, tu es aux portes de mon royaume.
Aux abords d’un monde dont tu ne soupconnes meme pas l’existence.
Ne sois pas timide.
Je t’offre un divin calvaire que tu ne peux refuser.
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